Chaque année depuis 2011, Grand-Lieu/Nokoué co-organise la journée Regards sur l'Afrique dans le cadre du festival Terres d'Ailleurs. C'est l'occasion de réfléchir autour des représentations de l'Afrique et de l'Africain-e dans nos imaginaires, de mieux comprendre les réalités de ce continent, de s'interroger sur nos pratiques de coopération et d'échanger entre associations.
L'édition 2017 a d'abord porté son regard vers les réfugiés en France avec le film Soury racontant la rencontre entre un réfugié syrien, Wassim, et un vigneron du Mont Ventoux, que rien ne prédisposaient à se rencontrer. Ce film démonte les clichés sur les migrants. Après le témoignage de l'association Echanges de Coups de pouce, un film féministe africain a été diffusé : Ouaga girls. 3 femmes apprennent le métier de mécaniciennes et montrent qu'aucun métier ne devrait être interdit aux femmes dans les esprits. Enfin la soirée s'est terminée par le visionnage de Wulu qui raconte l'enfer d'un jeune africain qui tombe dans le monde de la drogue. Une bien belle édition, conviviale et solidaire, sous le signe de la lutte contre les clichés.
L'édition 2016 de "Regards sur l'Afrique" restera celle de l'innovation numérique, marquée sous le sceau de l'interculturalité. Après une diffusion simultanée du film "Hamou Beya, pêcheurs de sable" au cinéma de St Philbert et à Cotonou au Bénin, les spectateurs ont pu échanger en direct par skype avec le réalisateur à Bamako, Andrey Diarra, et des habitants du lac Nokoué au Bénin (projection organisée par Boussole de la Cité). Ce dispositif stimulant a permis des échanges fructueux. André Todjé, 1er adjoint à la commune de Sô-Ava, nous à nouveau fait l'honneur de sa présence.
Lors de cette édition, l'association nantaise Casa Africa a présenté ses activités. Le grand film de la soirée était un magnifique conte éthiopien Lamb.
Pour la 5e année consécutive, l'association Grand-Lieu/Nokoué a coorganisé une journée ciné-débat autour des réalités et représentations de l'Afrique. Le thème abordé était la place et le rôle des femmes dans la société africaine.
Ce fut un grand succès avec plus de 150 participants. Les échanges et la convivialité étaient au rendez-vous. Les films ont été appréciés.
Le grand témoin de cette année était l'association Bolivia Inti Sud Soleil
(BISS). Cette association a pour finalité de développer et promouvoir solidairement l’utilisation des énergies renouvelables dans les pays en voie de développement, ainsi qu’expérimenter
et échanger autour des pratiques d’utilisation des énergies renouvelables dans les pays du Sud. Elle déploie son activité de développement dans les Pays andins et africains.
Puis, un documentaire, Le bois de la survie, d'A. Fofana a insisté sur la difficulté pour les femmes à trouver du bois pour chauffer et nourrir le foyer à cause d'une déforestation croissante. Nous avons discuté ensuite avec la réalisatrice Monique Blanc Gomez de ce sujet révélateur d'une triple précarité : énergétique, sociale et écologique.
Le film de la soirée, Difret, a montré le poids des traditions qui enferment les femmes et empêchent son émancipation. Ce film tourné en
Éthiopie, inspiré d'une histoire vraie et produit par Angelina Jolie, a été nommé à la Berlinale 2014.
L'édition 2014 de Regards d'Afrique fut un franc succès. Près de 90 spectateurs sont venus voir le programme concoté par les cinq associations co-organisatrices. Aux anciennes (Grand-Lieu/Nokoué, Tankanto-Machecoul, Les Enfants du Badiar et Barresco) est venue se joindre cette année Vitagui qui agit pour promouvoir une nutrition saine en Guinée, en particulier à travers la culture d'un arbre très riche, le moringa.
Le début d'après-midi fut consacré aux échanges entre les associations. Un grand témoin de l'association AGUR avait été invité à présenter le centre de dialyse qu'ils ont construit à Conakry.
Les films de la soirée évoquaient la thématique de l'expérience de la migration. Jonathan Millet, réalisateur de Ceuta, douce prison, nous a parlé avec brio de son film. Son film et son discours montrent l'absurdité tragique de l'enfermement à ciel ouvert dans cette enclave espagnole au Maroc de migrants en quête d'une vie meilleure. Comme il le dit « vous aurez beau construire tous les murs du monde, il n'y aura pas moins de migrants, mais juste plus de morts ».
Après avoir partagé un repas solidaire, le film de Diana Gaye, Des étoiles, a prolongé nos réflexions et discussions. Il trace les destins croisés de trois migrant-e-s à Turin, Dakar et New-York. Sans jamais tomber dans le cliché, il montre la difficulté des migrant-e-s à trouver un lieu pour s'ancrer et habiter, jamais tout à fait « chez eux », que ce soit dans le pays de départ, d'arrivée ou lorsqu'ils reviennent au pays.
Souhaitons que l'édition 2015 soit aussi passionnante !
CLIQUEZ ICI POUR VOIR D'AUTRES PHOTOS DE LA SOIREE (site de Tankanto Machecoul)
Programme :
A l’issue du film La pirogue, Patrick Gonin, membre du laboratoire Migrinter nous a apporté son éclairage scientifique sur les enjeux actuels des liens entre migrations et développement. Abdoulaye BAH du Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations (FORIM) nous a présenté les réalités vécues ici et là-bas en termes de participation des migrants au développement. (texte : site de Tankanto Machecoul, écrit par Michel Hivert)
Programme :
Le 10 novembre 2011 a eu lieu la première participation de Grand-Lieu/Nokoué au festival Terres d’Ailleurs (7è édition). Cette soirée fut consacrée à la projection de deux documentaires suivis d’un débat en présence de Yolande Josèphe, réalisatrice, et d’André Todjé, président de GSADE-ONG et ancien maire de Sô-Ava.
Le film de Yolande Josèphe, Nokoué-Granlieu, Les lacs frères, montre comment s'écrit depuis quelques années une histoire originale basée sur la volonté d'échanges culturels entre le lac Nokoué, et le lac de Grand-Lieu dont l'école est, ici et là-bas, un des supports essentiels.
Le second document vidéo réalisé par deux membres de l’association en juillet 2011, retrace leur voyage à Sô-Ava cet été et tente une expérience interculturelle entre les jeunesses de Grand-Lieu et Nokoué. Au-delà, il s’agissait de faire le portrait de la jeunesse à Sô-Ava qui réalise une alchimie entre attachement à la tradition et appropriation de la modernité.
La soirée fut un franc succès puisque 150 spectateurs ont répondu à l’appel. Les deux films présentés ont été favorablement accueillis.
Beaucoup de personnes ont pu s'exprimer au cours du débat : messages des élus, témoignages d'expériences individuelles, projets de diverses associations, questions de personnes qui découvraient la relation entre Grand-Lieu et Nokoué.
Pour nous contacter :
Association Grand-Lieu/Nokoué - Mairie - 10, rue de Verdun - 44310 Saint Lumine de Coutais
02 40 31 52 31 - grandlieu.nokoue@gmail.com